Distorsion

Auteur : JR Kobencröft

Éditeur : Auto-édition

Date de parution : Juin 2020

Nombre de pages : 461

EAN :  978B08BH4NYB3

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Résumé

1993. Dans les sous-sols de Saline, ville semblable à tant d’autres, noyée sous la pluie, les dealers distribuent bien autre chose que de la dope. C’est du miracle en barre, qui s’installe en vous et vous métamorphose.
Pour Alice et Thomas, grunges à la dérive, c’est tout le quotidien qui s’embrouille, à l’image des visages de ceux qui les entourent. Entraînés malgré eux dans une descente – une traque – au cœur même de leurs angoisses, ils devront faire face au mal qui les ronge tous.

Ce que j’en pense

J’ai découvert JR Kobencröft comme beaucoup de monde sur twitter lors de la sortie de son roman. En lisant le résumé, ce dernier m’intriguait et l’auteur en parlait extrêmement bien. Du coup, je me le suis acheté et je l’ai lu assez rapidement. C’était il y a un an. Alors pourquoi attendre aussi longtemps pour vous livrer mon avis ? La réponse tout de suite.

Le roman se passe dans la petite ville de Saline dans les années 90. JR Kobencröft plante toute de suite le décor : une ville triste, une pluie incessante, des jeunes désœuvrés et un mal qui rode. On sait pertinemment que l’histoire ne va pas être toute rose (normal pour un roman d’horreur me direz-vous) mais ça laisse aussi peu d’espoir pour une « happy ending ».

L’auteur connait tous les codes qui ont fait la renommée des films et romans d’horreur des années 80/90 et joue avec, pour nous livrer un récit proche de ce qu’un Clive Barker pourrait écrire. Pourquoi je cite cet auteur en particulier, car c’est un des auteurs appartenant au mouvement Splatterpunk, un mouvement au sein de la fiction d’horreur des années 8O/90, qui se distingue par sa représentation graphique, souvent sanglante, de la violence, son alignement contre-culturel et l’horreur hyper-intensive sans limites. Distorsion s’inscrit réellement dans ce mouvement car plus vous avancez dans le roman, plus la réalité se mélange à l’horreur jusqu’à des scènes vraiment graphiques. L’horreur du quotidien va se muer en quelque chose de bien pire.

Ce roman avait vraiment tout pour me plaire mais voilà, je ne suis pas du tout rentrer dans le récit et je le regrette car il semblerait que je sois l’un des seuls par rapport à tous les avis que j’ai pu lire. C’est aussi pour cela que j’ai mis du temps à écrire cet avis car j’y ai repensé plusieurs fois à ce livre. Comme quoi il ne m’a pas laissé indifférent mais j’avais besoin de mûrir ma réflexion.

Pour un premier roman, c’est un roman réussi. Je n’ai rien à redire là-dessus. Il y a une bonne histoire, c’est plutôt bien écrit, parfois trop vulgaire mais au final cette vulgarité colle avec l’histoire et les personnage. Le récit est bien construit et le final est un final de roman fantastique où toutes les réponses ne nous sont pas apportées sur un plateau d’argent. Les personnages sont tous cohérents avec l’histoire et ont chacun leur propre personnalité. Je n’ai pas eu de préférence particulière mais ils ont tous leur intérêt dans ce roman.

Franchement, à la lecture de mon avis, ce roman présente peu défauts et je ne suis pas là à vous dire que c’est nul parce que je n’ai pas su l’apprécier. Ce n’est pas que je n’ai pas aimé le roman, je ne l’ai pas non plus adoré, mais je le répète, je suis simplement passé à côté. Et pour tout vous dire, ça ne m’a pas arrêté car je me suis même acheté le deuxième roman de JR Kobencröft : La maison jaune mais je vais attendre un peu avant de le lire.

Au final, c’est un roman « ça passe ou ça casse ». Soit vous allez l’adorer, comme beaucoup de personnes que je connais, soit vous allez passer à côté comme moi. Je vous invite vraiment à vous faire votre propre avis sur ce roman vraiment de qualité pour un premier roman et j’espère qu’il vous plaira.

On continue l’aventure !

Section littéraire

Résumé : Indices monstrueux d’une vie secrète… Douze personnes massacrées, mutilées ! Images d’une folie à l’oeuvre. La sienne? Terrifié, Boone contemple la liasse de photos que Decker, son psychiatre, lui a lancée. Oui, tout laisse à penser qu’il est bien ce tueur sanguinaire qui terrorise la région. Accablé de tourments, car il ne se souvient d’aucune de ses actions meurtrières, Boone tente de mettre fin à ses jours, mais échoue. C’est à l’hôpital où il est soigné qu’il entend parler de Midian, ville fantôme, refuge des Enfants de la Nuit, nécropole souterraine cachée du monde qui rassemble les exclus de la société humaine. Un havre d’exil dont Lori, Eurydice passionnée, va devoir affronter les ténèbres. Et l’enfer ne fait que commencer…

Clive Barker est un auteur que je connais peu. Je n’ai lu que Hellraiser et sa suite Les évangiles écarlates. Cabale est un de ses romans les plus connus et il en a lui même réalisé l’adaptation ciné. Je trouvais que ce roman avait sa place dans les recommandations car il a certains échos avec Distorsion.

Résumé : La canicule enflamme les nuits bordelaises. Une bande de camés dévaste un supermarché. Et tandis que l’on repêche des cadavres exsangues dans la Garonne, des filles perdues poussent leur dernier soupir sur le son du Bathory, nouveau repaire de la faune nocturne. Chargé d’enquêter sur ces événements, le lieutenant Baron suit la trace de tueurs dégénérés avides de sexe, de drogue et de rock’n’roll, bien décidés à saigner la cité girondine.
Vampires… Le mot, absurde, échauffe les esprits, sans que personne n’ose encore le prononcer. Et alors que l’investigation piétine, Lily, la propre fille de Baron, s’entiche de l’inquiétant Damian, pensant trouver dans cette passion toxique un remède à son mal-être.

Le roman de Morgane Caussarieu est un roman également dans le style splatterpunk. J’ai découvert le roman en faisant des recherches. Et à la lecture du résumé, il a l’air vraiment intéressant donc peut-être que je me laisserais séduire, et pourquoi pas vous aussi.

Section cinéma

Synopsis : La quête de vengeance d’une jeune femme contre les personnes qui l’ont kidnappée et tourmentée lors de son enfance et son amie victime aussi d’abus sexuel, dans un terrifiant voyage dans un enfer vivant de dépravation.

Pascal Laugier est un des réalisateurs de genre que je suis depuis ses débuts avec Saint Ange. Dans ce film, il ne triche pas. Il nous montre une horreur viscérale, à la limite de l’insoutenable mais avec une histoire forte. Un film à voir au moins une fois dans sa vie mais attention les âmes sensibles, ce film n’est vraiment pas pour vous.

Synopsis : Le jeune Bill Whitney vit avec ses parents et sa sœur dans les beaux quartiers de Beverly Hills. Mais depuis un certain temps, il suit une thérapie car ses nuits sont peuplées par d’horribles cauchemars poisseux et dérangeants. Paranoïaque, il commence à croire que sa famille n’est pas ce qu’elle semble être…

J’avais envie de vous mettre ce film en recommandation car au-delà du film d’horreur des années 80 lambda, il y a une vraie critique de la bourgeoisie californienne des années 80 « littéralement consanguine, incestueuse, cannibale, où le matérialisme des années fric ne se limite pas à manger métaphoriquement le concurrent ou le petit personnel » (filmdeculte.com). Un film étrange, drôle mais ayant des scènes de body horror assez écœurantes.

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