
Auteur : Stephen King
Éditeur : Albin Michel
Date de parution : Janvier 2020
Nombre de pages : 608
EAN : 9782226443274
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Résumé
Au coeur de la nuit, à Minneapolis, des intrus pénètrent la maison de Luke Ellis, jeune surdoué de 12 ans, tuent ses parents et le kidnappent. Luke se réveille à l’Institut, dans une chambre presque semblable à la sienne, sauf qu’elle n’a pas de fenêtre. Dans le couloir, d’autres portes cachent d’autres enfants, dotés comme lui de pouvoirs psychiques. Que font-ils là ? Qu’attend-on d’eux ? Et pourquoi aucun de ces enfants ne cherche-t-il à s’enfuir ?
Ce que j’en pense
Stephen King est devenu un auteur que j’apprends à apprécier depuis 3 ans grâce à mon amie IsaLit. Elle est une grande fan de l’auteur et m’a transmis sa passion. Quand L’Institut est sorti c’est mon mari qui a eu la gentillesse de me l’offrir mais tout le monde étant en train de le lire, je préférais attendre que les passions aient fini de se déchaîner et que mon avis ne se noie pas dans la multitude des autres avis.
Commençons par ce qui m’a gêné dans cet ouvrage. Le roman commence par les pérégrinations de Tim Jamieson. On arrive à comprendre que le Destin est à l’oeuvre et le pousse à faire des choix qui le mèneront dans la petite ville de DuPray. Après cette première partie, on ne reverra pas le personnage de Tim avant les 3/4 du livre. Pourquoi cette introduction sur un personnage qu’on ne reverra qu’à la fin du livre ? Surtout que le livre présente de nombreux personnages et que Tim n’est pas le plus marquant en ce début de roman. Bon, on comprend plus loin pourquoi Stephen King a décidé d’ouvrir son roman avec ce personnage mais je trouve ça dommage et du coup j’ai eu du mal à rentrer dans l’histoire car les pérégrinations de Tim ne sont pas vraiment intéressantes.
Bon après cette première partie bof, on rentre dans le vif du sujet avec le personnage de Luke, personnage principal de l’histoire. King arrive à nous happer dans son histoire avec l’enlèvement de Luke par une mystérieuse organisation qui l’emprisonne dans ce qu’ils appellent l’Institut, un centre pour enfants doués de pouvoirs psychiques (Télékinésie ou Télépathie).
Et là, le soufflet redescend. Rien de véritablement intéressant ou d’original ne se passe à l’Institut. Luke et ses camarades sont dans une véritable prison, commandé d’une main de fer par Mme Sigsby. Ceux qui ont lu le roman Charlie de Stephen King pense directement à la Boîte, cet établissement où est retenue Charlie. Du coup, on se dit que SK essaie de faire du neuf avec du vieux et ça ne fonctionne pas vraiment. Il n’y a plus de véritable surprise. Le quotidien des adolescent est rythmé par des examens, des tests et des moments de rébellion contre le personnel. Stephen King étire son histoire et j’avoue que je me suis ennuyé une bonne partie de ma lecture. C’est long, trop long.
Et puis arrive le moment – à un peu plus de la moitié du livre quand même sur un roman de 600 pages – où dans tous les romans de King, il arrive à nous captiver et nous replonger dans son histoire. Et là, impossible de lâcher le bouquin. Les événements se succèdent à vitesse grand V, on se croirait dans un véritable grand huit. Plus qu’une idée en tête : connaître la fin du roman. Et je trouve qu’il a réussi sa fin.
Je ne vais pas trop parler des personnages car comme je voulais le disais il y en a énormément et ils ne sont pas vraiment intéressants. Ils ne sont vraiment là que pour servir l’histoire mais on les oublie vite. Luke, le personnage principal est vraiment le seul intéressant puisqu’on vit l’histoire avec lui. Les autres ne sont que des satellites sauf peut-être excepté le jeune Avery, qui est touchant je trouve.
Stephen King traite toujours de sujets qui lui sont chers dans ses romans, celui-ci ne fait pas exception puisqu’on retrouve le thème de l’enfance malmené, le respect de la différence chez les êtres humains mais également une critique du gouvernement Trump. Si vous suivez un peu le fil Twitter de l’auteur, vous avez pu remarquer que pendant toute la durée de l’administration Trump, ses tweets étaient assez véhéments contre l’ancien président américain.
Quoi penser de ce roman. Je n’ai pas véritablement aimé mais je n’ai pas véritablement détesté non plus. Je suis mi figue mi raisin. Je vous dirais de le lire et de vous faire votre propre avis. Il y a de bonnes choses dans le roman mais c’est un peu du réchauffé et l’intérêt n’arrive que très tard dans le livre. Un roman de King pour moi facilement oubliable.
On continue l’aventure !
Section littéraire

Résumé : Cela se passe, une nuit, dans Central Park, à New York : sept adolescents sont sauvagement agressés, battus, certains violés. Mais ces sept-là ne sont pas comme les autres : ce sont des enfants-génies. De l’horreur, ils vont tirer contre le monde une haine froide, mathématique, éternelle. Avec leur intelligence, ils volent, ils accumulent les crimes parfaits. Car ces sept-là ne sont pas sept : ils sont un. Ils sont un seul esprit, une seule volonté. Celui qui l’a compris, Jimbo Farrar, lutte contre eux de toutes ses forces. A moins qu’il ne soit de leur côté… Alors, s’ils étaient huit, le monde serait à eux et ce serait la nuit, la longue nuit, La Nuit des enfants rois.
Un roman choc que j’ai lu après avoir vu le film d’animation The Prodigies, adaptation de ce roman. Plus qu’une histoire d’enfants surdoués et ayant des pouvoirs, on y parle surtout de viol et de maltraitance sur mineurs et des dommages psychologiques que cela peut avoir. Un livre qu’il faut avoir au moins lu une fois dans sa vie.

Résumé : Dès l’enfance, le terrible pouvoir de la petite Charlie s’est révélé : qu’un objet, un animal, un être humain provoque en elle la moindre crainte, la moindre tension… et il se trouve aussitôt livré aux flammes ! Aujourd’hui la douce et jolie Charlie a sept ans et le cauchemar demeure. Certes, elle sait à présent que son pouvoir est un mal qu’elle doit combattre sans relâche pour en être un jour libérée, délivrée. Alors, de toutes ses forces, Charlie lutte, mais la pulsion souvent l’emporte et déferle. Indomptable, criminelle. Et l’enfant cède au désespoir… Comment ses parents pourraient-ils lui avouer l’atroce vérité – cette imprudence fatale qu’ils ont commise avant sa naissance ? A quel destin Charlie est-elle vouée ?
Charlie a une place dans mon coeur car c’est le premier Stephen King que j’ai lu. J’adorais le fait que l’héroine soit pyrotélékinésique. Comme je vous le disais dans mon avis, l’Institut a une histoire assez proche de celle de Charlie. Donc si vous ne l’avez pas encore lu, je vous le conseille ardemment.
Section Cinéma

Synopsis : Rahne Sinclair, Illyana Rasputin, Sam Guthrie et Roberto da Costa sont quatre jeunes mutants retenus dans un hôpital isolé pour suivi psychiatrique. Le Dr Cecilia Reyes, qui estime ces adolescents dangereux pour eux-mêmes comme pour la société, les surveille attentivement et s’efforce de leur apprendre à maîtriser leurs pouvoirs.
Film qui aura connu de nombreux reshoots et reports. Je ne l’ai pas encore vu mais l’histoire ressemble assez à l’Institut : des mutants qui ne maîtrisent pas leurs pouvoirs sont enfermés dans un hôpital psychiatrique pour leur bien ou celui de l’humanité ? Il faut vraiment que je le vois.

Synopsis : Fuyant d’abord des fanatiques religieux et des forces de police, Roy, père de famille et son fils Alton, se retrouvent bientôt les proies d’une chasse à l’homme à travers tout le pays, mobilisant même les plus hautes instances du gouvernement fédéral. En fin de compte, le père risque tout pour sauver son fils et lui permettre d’accomplir son destin. Un destin qui pourrait bien changer le monde pour toujours.
Bon ce scénario ressemble beaucoup plus à celui de Charlie que celui de l’Institut mais je trouvais intéressant de vous le faire découvrir si vous ne le connaissez pas car c’est un très bon film et il mérite vraiment d’être vu.
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