
Auteur : Stephen King
Éditeur : J’ai Lu
Date de parution : 12/07/2017
Nombre de pages : 384
EAN : 9782290138922
Où puis-je trouver ce livre ? : Amazon ; Bookeenstore ; Kobo ; Cultura
Résumé
Roland Deschain de Gilead, dernier justicier et aventurier d’un monde dont il cherche à inverser la destruction programmée, doit arracher au sorcier vêtu de noir les secrets qui le mèneront vers la Tour Sombre, à la croisée de tous les temps et de tous les lieux…
Sites de référence
Émilie, du site stephenkingfrance.fr, nous a préparé un guide de lecture afin de mieux appréhender le cycle de la Tour Sombre. Vous trouverez des informations sur l’ordre de lecture des tomes, la genèse de cette saga mais aussi les œuvres de Stephen King qu’il faut avoir lu avant certains tomes du cycle. Je vous invite fortement à lire son article avant de vous embarquer dans ce cycle. Cliquez ici
Le site latoursombre.fr m’a également beaucoup servi, notamment grâce au lexique du langage propre à la saga. Je vous le conseille car cela vous aidera vraiment pour la compréhension de certains mots ou expressions. De plus, ce site est une véritable mine d’or sur l’ensemble de la saga et sur les connexions avec les autres œuvres de Stephen King.
Ce que j’en pense
Devenu « fan » de Stephen King il y a peu, on m’a souvent conseillé de lire le cycle de la Tour Sombre pour mieux appréhender le Multiverse. (univers créé par Stephen King où l’ensemble de ses œuvres sont interconnectées). Après, il ne faut pas se mentir, on m’a également dit que ce premier tome serait difficile à lire, dans le sens peu intéressant. Alors, ai-je aimé ? Je vous réponds de suite.
Le début du récit est aride, comme le désert que Le Pistolero traverse. Le début est un peu difficile, il faut s’accrocher car il ne se passe pas grand chose. Mais au fur et à mesure du récit, on s’interroge sur le but de Roland : il poursuit l’Homme en noir. Dans sa quête, il traverse des villes fantômes, commet un massacre, délire dans le désert et fait une belle rencontre en la personne de Jake, enfant rencontré sur son chemin au milieu de nulle part et qui va lui sauver la vie. Le récit de Jake est assez étrange, mais le pistolero va s’attacher à cet enfant . Ensemble, ils vont continuer à traquer l’Homme en noir (personnage récurrent dans les œuvres de Stephen King personnifié comme le mal à l’état pur).
On découvre au fur et à mesure du récit le monde dans lequel vit le pistolero. Un monde qui a changé. On y trouve des vestiges de technologie, de lieux semblant avoir été touché par une apocalypse. Les distances, les directions et le temps qui passe semblent eux-mêmes ne plus être ce qu’ils étaient. La question de mondes parallèles se pose également par rapport au récit de Jake.
Tout au long du récit, Stephen King nous raconte également l’enfance de Roland. Des souvenirs intéressants sur la construction identitaire du personnage mais qui m’ont fait parfois sortir de l’histoire.
Stephen King distille des indices qui donnent toujours envie au lecteur de pousser plus loin ses réflexions et surtout sa lecture. Un premier tome qui pose les bases d’un univers qui s’annonce très riche et qu’il me tarde de découvrir.
Alors au final, n’écoutez que vous et faîtes vous votre propre idée sur ce premier tome mais si vous aimez les sagas avec un univers riche, celle-ci est faite pour vous.
Son adaptation cinématographique

L’adaptation commençait mal connaissant une production houleuse depuis 2007 passant de studio en studio, chacun craignant des risques financiers avec ce film. C’est Sony Pictures qui récupère le bébé en dernier et lance la production du film en 2015. En 2016, lors de la révélation du casting, les fans de King se sont insurgés contre le choix de l’acteur Idris Elba dans le rôle de Roland. Effectivement, quand on sait que Stephen King s’est inspiré de Clint Eastwood, le choix était périlleux. La dernière chose qui a achevé les fans, c’est la durée du film : 1h30 pour résumer un cycle de 8 tomes. C’était impossible de faire honneur à cette saga avec une telle durée. Le résultat est un film à la sauce hollywoodienne : bourré d’effets spéciaux pas toujours très beaux et un scénario assez brouillon. Même le jeu des acteurs ne remonte pas le niveau du film.Clairement, je ne vous conseille pas ce film sauf si vous voulez regarder un film pop-corn sans vous prendre la tête et en faisant, bien sûr, abstraction que c’est une adaptation de la saga de Stephen King.
Point podcast
Je vous conseille l’excellent podcast du Roi Stephen (prononcez Steven sinon vous vous ferez taper sur les doigts). A chaque épisode, l’équipe décortique un livre de Stephen King et nous offre des moments très drôles. ATTENTION !!! A n’écouter que si vous connaissez le livre et vous l’avez lu car se sont des épisodes 100 % SPOILER.

On continue l’aventure !
Section littéraire

Résumé : Une contrée paisible où vivent les Hobbits. Un anneau magique à la puissance infinie. Sauron, son créateur, prêt à dévaster le monde entier pour récupérer son bien. Frodon, jeune Hobbit, détenteur de l’Anneau malgré lui. Gandalf, le Magicien, venu avertir Frodon du danger. Et voilà déjà les Cavaliers Noirs qui approchent… C’est ainsi que tout commence en Terre du Milieu entre la Comté et le Mordor. C’est ainsi que la plus grande légende est née.
Stephen King présente souvent la Tour Sombre comme son « Seigneur des Anneaux » . Effectivement, les deux œuvres nous livrent chacune une grande épopée, une lutte du bien contre le mal. Le Seigneur des Anneaux est une oeuvre que j’ai beaucoup aimé et que je relirais avec plaisir.

Résumé : Le Wyoming, années 1870. L’horreur de la guerre de Sécession a libéré dans le pays une magie redoutable. Des pouvoirs surnaturels ont été lâchés dans la nature, qui ont à jamais bouleversé l’Amérique. Dans un monde où règnent désormais des bandits aux pouvoirs magiques, les shérifs sont nombreux, puissants et possèdent des talents tout particuliers. Jack Bird est l’assistant de l’un d’eux. Dénué de tout pouvoir, pense-t-il modestement, il n’a qu’une idée en tête, venger le meurtre de son père commis par le puissant et maléfique général Custer. Sur la route qui l’attend, Jack Bird ne sera pas épargné: maléfices, invocations monstrueuses, rencontres avec des morts, un périple qui le conduira vers un terrible affrontement…
J’ai trouvé ce livre en furetant un peu et je trouve qu’il a quelques similitudes avec notre Tour Sombre. Outre le titre assez évocateur du livre : la Tour du diable, on retrouve un univers de fantasy transposé au Far-West. La quatrième de couverture me paraissait intéressant alors à voir.
Section Cinéma

Synopsis : Un guerrier solitaire fait face à de multiples dangers tandis qu’il ramène l’espoir dans les terres dévastées d’une Amérique post-apocalyptique.
Difficile de trouver un film dans la lignée de la Tour Sombre. Je me suis souvenu de ce film pour le côté héros solitaire qui doit a tout prix mener à bien sa quête. Le film joue à fond les références notamment celles au film de Sergio Leone Le Bon, la brute et le Truand, film dont le personnage de Clint Eastwood a inspiré Stephen King pour le personnage de Roland.J’avais vraiment été surpris par ce film, je vous le conseille donc.
des années que je me dis « allez, cette fois, tu te lances dans la saga ».. puis je trouve autre chose, et je délaisse. alors que ça semble assez dingue comme intrigue
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Faut passer le cap du premier tome qui peut sembler chiant. Mais personnellement j’ai bien aimé. Faut que je continue la saga d’ailleurs. Lol
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Je te rejoins sur Stephen King et surtout sur l’inégalable seigneur des anneaux de Tolkien que je lis et relis avec toujours autant de plaisir ! Bon weekend à toi 🙂
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Je ne l’ai jamais fini honte à moi. Faudrait que je les relise quand même.
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